Alternance au PGRP : Alpha Ibrahima Sila Bah passe le témoin à Billy Sacko
L’actualité politique guinéenne vient d’enregistrer un tournant majeur. L’honorable Alpha Ibrahima Sila Bah, ancien vice-président de l’Assemblée nationale et président du Parti Guinéen pour la Renaissance et le Progrès (PGRP), a officiellement cédé la direction de sa formation politique. Son successeur, Billy Sacko, jeune cadre du parti, prend désormais les rênes, avec la lourde mission de poursuivre et renforcer l’œuvre de son prédécesseur.
La passation a eu lieu ce samedi à Conakry lors d’un congrès placé sous le regard attentif d’un représentant du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation, garant de la légalité des partis politiques.
Un héritage politique solide
Ancien haut fonctionnaire international et désormais président d’honneur du PGRP, Alpha Ibrahima Sila Bah a marqué de son empreinte la scène politique nationale. Sous sa direction, le parti s’est affirmé comme une force constructive, prônant un discours de développement et de proposition, loin des excès populistes et des logiques ethno-stratégiques.
Cette orientation singulière a porté ses fruits : le PGRP a su conquérir la confiance des électeurs, permettant à son leader d’accéder à l’Assemblée nationale où il occupa la fonction stratégique de vice-président.
Un défi de continuité pour Billy Sacko
En quittant volontairement la présidence du parti, Alpha Ibrahima Sila Bah ouvre une nouvelle ère. Le flambeau revient désormais à Billy Sacko et à la nouvelle équipe dirigeante, appelés à préserver l’héritage et à incarner les valeurs fondatrices du PGRP : rigueur, dignité et engagement pour le développement.
Les militants, sympathisants et observateurs attendent de ce nouveau leadership qu’il reste fidèle aux combats menés jusque-là et qu’il continue de renforcer l’ancrage du parti dans le paysage politique guinéen.
Un exemple de démocratie interne
Au-delà du PGRP, le geste d’Alpha Ibrahima Sila Bah se veut inspirant. En acceptant de passer la main dans un climat apaisé et transparent, il pose un acte fort en faveur de la démocratie interne, de la promotion de la jeunesse et du refus des clivages ethniques ou régionalistes.
Un modèle dont pourraient s’inspirer bien d’autres formations politiques du pays.